Analyse
Concernant la méthodologie que nous avons employée pour la construction de cette cartographie, nous avons tout d’abord étudié et relevé les points de débats existant sur l’ENT au travers du document « ENT, une redéfinition de la salle des profs ? » que notre camarde Sonia avait rédigé au premier semestre dans le cadre de l’aménagement des territoires numériques. Nous avons ensuite listé les controverses qui nous venaient à l’esprit concernant ce sujet afin de constituer une première base de thèmes clés. A partir de là, nous avons commencé les recherches sur un moteur de recherche en sélectionnant une liste de mots clés ressortis des recherches précédentes : ent avantages, ent inconvénients, ent problèmes, ent plantage, ent définition etc. Nous avons également fait des recherches bibliographiques et avons pu repérer des controverses au sein de deux livres :
_ J.L. Rinaudo, F. Poyet, Environnements numériques en milieu scolaire - quels usages et quelles pratiques?, INRP, Lyon, 2009, 254 p.
_ Caisse des dépôts et consignations, la FING, "Du cartable électronique aux espaces numériques de travail - Une réflexion conduite par la Caisse de dépôts et la Fing", Les cahiers pratiques du développement numérique du territoire, n° 5 juin 2004, La documentation Française, 193p.
De même, des entretiens réalisés avec des étudiants dans le cadre d’une étude sur les usages de l’ENT de leur établissement ont servis de sources pour ce travail. Pour chaque argument trouvé dans ces diverses références, nous avons utilisé l’outil Diigo afin de les répertorier et de pouvoir y souligner les passages clés.
Les différentes lectures ont pu montrer que peu de données précises existent sur l’impact de la mise en place des ent dans l’enseignement d’une manière générale. Nous disposons de peu d’éléments de retour, que ce soit d’un point de vue statistique, du point de vue des usages et des témoignages (hormis les vidéos et blogs relayés par les institutions). On peut lire par exemple dans l’ouvrage dirigé par J.L Rinaudo et Françoise Poyet :
« Les données statistiques précises issues d’observations scientifiques sur les opérations en cours ou passées manquent. L’analyse globale par la Caisse des dépôts et consignations avec le soutien de la Fing, ne donne lieu qu’à des diffusions partielles, peu exploitables. Si certaines des initiatives ont fait l’objet d’un suivi dans le cadre d’activités de recherche, les projets ENT sont trop dispersés et différents, les programmes de recherche insuffisamment consolidables pour permettre des comparaisons de données ». « On se trouve donc réduits aux conjectures, appuyés par des retours partiels et la diversité des informations communiquées et publiées. Les retours d’usage, dont le site Educnet se fait écho, ne distinguent pas clairement ce qui dépend de l’ENT lui-même et de composantes qui lui sont externes ; il reste difficile, voire impossible, d’isoler l’impact ».
Cependant, parmi les éléments que nous pouvons tirer des expériences, nous constatons que la mise en place des ENT entraîne très largement pour les acteurs et entre les acteurs des changements importants que ce soit dans les échanges, le métier, l’espace/temps, le rapport au contrôle, les usages et les préoccupations ayant pour conséquence de faire émerger des environnements sous tension comme le montre le schéma suivant :
_ J.L. Rinaudo, F. Poyet, Environnements numériques en milieu scolaire - quels usages et quelles pratiques?, INRP, Lyon, 2009, 254 p.
_ Caisse des dépôts et consignations, la FING, "Du cartable électronique aux espaces numériques de travail - Une réflexion conduite par la Caisse de dépôts et la Fing", Les cahiers pratiques du développement numérique du territoire, n° 5 juin 2004, La documentation Française, 193p.
De même, des entretiens réalisés avec des étudiants dans le cadre d’une étude sur les usages de l’ENT de leur établissement ont servis de sources pour ce travail. Pour chaque argument trouvé dans ces diverses références, nous avons utilisé l’outil Diigo afin de les répertorier et de pouvoir y souligner les passages clés.
Les différentes lectures ont pu montrer que peu de données précises existent sur l’impact de la mise en place des ent dans l’enseignement d’une manière générale. Nous disposons de peu d’éléments de retour, que ce soit d’un point de vue statistique, du point de vue des usages et des témoignages (hormis les vidéos et blogs relayés par les institutions). On peut lire par exemple dans l’ouvrage dirigé par J.L Rinaudo et Françoise Poyet :
« Les données statistiques précises issues d’observations scientifiques sur les opérations en cours ou passées manquent. L’analyse globale par la Caisse des dépôts et consignations avec le soutien de la Fing, ne donne lieu qu’à des diffusions partielles, peu exploitables. Si certaines des initiatives ont fait l’objet d’un suivi dans le cadre d’activités de recherche, les projets ENT sont trop dispersés et différents, les programmes de recherche insuffisamment consolidables pour permettre des comparaisons de données ». « On se trouve donc réduits aux conjectures, appuyés par des retours partiels et la diversité des informations communiquées et publiées. Les retours d’usage, dont le site Educnet se fait écho, ne distinguent pas clairement ce qui dépend de l’ENT lui-même et de composantes qui lui sont externes ; il reste difficile, voire impossible, d’isoler l’impact ».
Cependant, parmi les éléments que nous pouvons tirer des expériences, nous constatons que la mise en place des ENT entraîne très largement pour les acteurs et entre les acteurs des changements importants que ce soit dans les échanges, le métier, l’espace/temps, le rapport au contrôle, les usages et les préoccupations ayant pour conséquence de faire émerger des environnements sous tension comme le montre le schéma suivant :
Au travers des controverses que l’on avait listées auparavant, de celles que nous avons identifiées dans les différentes sources et des arguments que nous avons pu relever, nous avons constitué plusieurs niveaux et sous niveaux de controverses (auxquels nous avons associés les références) que nous avons intégrés à notre cartographie. Enfin, pour chaque sujet et argument de controverse, nous avons identifié les dates clés et les acteurs sur notre carte.
L'apport de la cartographie
Ce travail de recherche nous a tout d'abord permis d'appréhender une situation de repérage des controverses, parfois même où la controverse n'était pas visible (manque de discours, de traces, de données etc. pour certains débâts). Dans le sujet qui nous concerne nous n'avons trouvé que peu de documents exprimant les opinions des étudiants sur l'ENT par exemple. Afin de récolter des données exploitables nous sommes donc allées sur le terrain pour recueillir celles-ci (entretiens réalisés avec des étudiants à l'Université).
La réalisation de cette cartographie nous a également permis de couvrir un sujet contemporain correspondant à des thèmes retrouvés au travers de nos stage, et nous a offert la possibilité de faire un bilan de l'évolution et de l'impact de la mise en place de cet outil dans l'enseignement, en relevant notamment les opinions partagées ou opposées sur le sujet par les acteurs concernés.
Enfin, l'étude du sujet des ENT dans le cadre de ce cours de master nous a permis d'expérimenter la construction d'un travail de cartographie jamais réalisé auparavant, mais aussi d'apprendre à maîtriser de nouveaux outils de veilles tels que diigo, weebly pour la construction du site, puis mindomo pour la constitution de la cartographie à proprement parler.
